mardi 20 novembre 2007

Un scandale pour la sécurité et la santé publique.

An stassion sèviss cé pa nimpote ki Bagay !
Une station service implique la présence de cuves remplies de produits dangereux, c'est pourquoi quelque soit leur taille elles sont considérées comme des installations classées pour l'Environnement (ICPE). Malgré les précautions prises ce sont de véritables bombes au milieu des habitations en cas d'incidents graves. La plupart des pays tentent de faire respecter des périmètres importants même en Martinique c'était aussi la politique des maires responsables qui savent que la Martinique est exposée à de nombreux risques majeurs. Pourquoi faire une station avec des habitations à moins de 20 m ? Pour des raisons financières uniquement...
http://fr.youtube.com/watch?v=BLqazI8Of-U
An station cé an poison ba ti manmay nou !
La commission européenne a pris des dispositions en 2000 pour tenter de réduire les risques engendrés par la distribution de carburant. Les recommandations poussent à sortir ces stations des centres villes, éloigner des habitations pour éviter les conséquences nocives de C.O.V Composants Organiques Volatils contenus dans les vapeurs des carburants. Malgré la nouvelle norme qui abaisse à 1% le taux de benzène dans les carburants des conséquences importantes sur la santé des adultes sont avérés.

Les industriels pétroliers tentent de minimiser ces conséquences pour continuer leur business au détriment de la santé publique. Malgré les normes fixées par l'Europe pour ne pas trop contraindre leur activité, faisant croire que les récupérateurs de vapeurs toxiques suffiraient à épargner la population, plusieurs études confirment le lien entre proximité avec une station service et maladies respiratoires, cancer, en particulier la leucémie aigüe chez le jeune enfant. http://lesamisdebasmission.site.voila.fr/QCbilan

Cela a été confirmé par une étude de 2004: "les enfants vivant à proximité d’un garage ou d’une station service ont quatre fois plus de risque de développer une leucémie aiguë et ce chiffre tend même à augmenter avec la durée d’exposition. En se focalisant sur la leucémie aiguë non-lymphoblastique, le risque est multiplié par près de 8 !"

ou

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